Besançon : les principaux syndicats dans la rue
Les centrales CGT, FO, FSU, SUD/Solidaires, FIDL, MNL, UNEF, et UNL, avaient appelé à cette date unitaire de rentrée. Beaucoup de revendications se sont exprimées, comme la question des retraites, la revalorisation des salaires, l’emploi des jeunes, les effets de la crise sanitaire, ou l’inflation. Mais les diverses réformes gouvernementales sont particulièrement visées, notamment celle portant sur l’assurance chômage entrée en vigueur ce 1er octobre.
Florian Cholley, secrétaire de l’UL-CGT de Besançon, souligne : « un demandeur d’emploi peut certes bénéficier d’un allongement de la durée de l’allocation, mais en même temps les montants ont été drastiquement revus à la baisse. Le seuil de pauvreté est fixé à 1 041€ mensuels, et pourtant bon nombre de gens vont désormais se retrouver bien en-dessous. Ce n’est qu’un exemple, mais aujourd’hui toute la politique du Président Macron va dans ce sens. »
Analyse largement partagée dans la foule, quelle que soit l’appartenance syndicale… et politique. En effet, les soutiens de François Roussel et Jean-Luc Mélenchon n’ayant pas hésité à aussi tracter pour leur candidat. Une journée de grève et de mobilisation attendue, dont le succès est toutefois jugé relatif. On compte ainsi quelques six-cent participants dans le cortège, partis de la place Révolution pour rejoindre la Préfecture où une délégation CGT a été reçue.
Sur le reste de la Bourgogne/Franche-Comté, près de 3 000 manifestants ont été recensés : ils étaient quatre-cent à Montbéliard, deux-cent à Belfort, cent-cinquante à Dole et autant à Lons-le-Saunier, et une centaine à Vesoul, ainsi que huit-cent à Dijon, six-cent à Chalon-sur-Saône, trois-cent à Montceau-les-Mines, deux-cent à Mâcon, ou encore une cinquantaine à Autun. Au total 160 000 sur tout le territoire selon la CGT, mais 85 400 d’après le Ministère de l’Intérieur.