Pass sanitaire : à Besançon, une mobilisation stable
Moins de 2 500 personnes battaient le pavé selon nos estimations, des chiffres cette fois équivalents aux organisateurs et sensiblement identiques aux semaines passées. Il s’agit de la neuvième semaine de mobilisation depuis le 14 juillet dernier, avec une détermination et une diversité toujours palpable. Tous ont pour point commun le rejet du pass sanitaire, et plus globalement la gestion gouvernementale de cette pandémie. Une dernière démonstration de force avant le 15 septembre, date initiant l’obligation vaccinale des soignants sous peine de sanctions.
Altermondialistes, trotskystes et ecclésiastiques réunis.
Quelques blouses blanches étaient présentes dans le cortège, mais au CHRU Jean-Minjoz le mouvement d’opposition semble pour l’instant assez modeste. À la suite de mobilisations dont le 9 août dernier, travailleurs et syndicalistes appellent à un rassemblement ce mercredi devant l’hôpital régional. En l’absence d’au moins une injection, les agents concernés risquent en effet une suspension pouvant aller jusqu’à deux mois sans soldes. La manifestation s’est poursuivie dans l’après-midi derrière une large banderole de tête, sans aspérité.
Paysans altermondialistes, militants trotskystes, ou encore un ecclésiastique et ses fidèles, complétaient le panorama du jour. Mais aussi une poignée d’activistes de « la rose Blanche » et de « Réinfo covid », formations adeptes des théories du complot. Après avoir déambulé dans le centre historique, les participants ont achevé l’événement en sit-in au carrefour de la City. Une procession maritale a été bloquée pour l’occasion, provoquant quelques étincelles. La dispersion s’est amorcée à partir de 17h00, dans les discours et la musique.