Besançon : les syndicats reprennent le pavé
L’intersyndicale C.G.T., F.S.U., S.U.D./Solidaires, les étudiants du F.I.D.L., M.N.L., U.N.E.F., U.N.L., des sections d’autres structures telles que F.O. ou l’U.N.S.A., ainsi que des partis et organisations politiques notamment le P.C.F., la France insoumise, à gauche citoyens, et des mouvements comme les gilets jaunes, A.T.T.A.C., et la vigie des Vaîtes, appelaient à une journée de mobilisation interprofessionnelle ce jeudi 17 septembre. Pour cette première démonstration post-covid, le défilé a réuni plusieurs centaines de participants à Besançon et tout autant dans six autres villes de Franche-Comté.
La grève a été peu suivie tant dans le privé que la fonction publique, seuls les transports Ginko étant réellement impactés avec une interruption à 20h00. Ils étaient toutefois quelques cinq-cent manifestants à s’être retrouvés place de la Révolution, avant de marcher sur le centre-ville. Retraités, cheminots, hospitaliers, salariés, réclamaient, entre autres, l’augmentation du S.M.I.C. à 1 800 euros et la réduction du temps de travail à 32h/hebdo. sans perte de salaire. Pour Jean et ses compères, anciens d’E.D.F., il était important d’être là : « nous devons montrer au Gouvernement que nous ne lâcherons pas, même après le projet de réforme des retraites et le coronavirus. »
Il poursuit : « si Macron veut garder sa feuille de route, alors la rue s’y opposera. Sans négliger de porter les revendications essentielles. » Une crise sanitaire aux impacts économiques et sociaux très présente dans les esprits. le plan de relance étant fustigé s’agissant « d’une enveloppe de 100 milliards d’euros accordés aux entreprises sans aucune contrepartie » d’après le secrétaire C.G.T. José Avillès. La dispersion s’est amorcée à Chamars, autour de midi. Dans le reste de la région, d’autres rendez-vous étaient également donnés, à Dole, Belfort, Vesoul, Lons-le-Saunier, Montbéliard, et Saint-Claude, réunissant pour chacun entre 50 et 150 personnes environ.