Glyphosate : « face aux enjeux, il reste la conscience citoyenne »

« Ce vendredi 13 octobre est une date charnière, car elle marque la possible reconduction de l’usage du glyphosate. Nous citoyens devons faire remonter nos inquiétudes à ce sujet, afin que la France prenne un engagement fort dans cette prochaine décision européenne. » L’intervention du jour commence ainsi devant la Préfecture du Doubs, où une trentaine de participants ont pris place à l’appel de diverses organisations (Europe-Écologie/les Verts, Jeunes Écologistes, Extinction Rebellion, Confédération Paysanne, Nous voulons des coquelicots…).
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« Ce pesticide est nocif pour la santé, il corrompt les terres, détruit la biodiversité… cela est parfaitement documenté et connu, les autorités doivent agir en conséquence ! » expose une étudiante, qui craint que « le gouvernement ne rate une nouvelle fois l’occasion de pouvoir faire avancer concrètement les choses. » Quelques couronnes de fleurs et pancartes sont ainsi déposées, stigmatisant la disparition des insectes pollinisateurs, évoquant la pollution des cours d’eau, ou rappelant la promesse de campagne d’Emmanuel Macron le 27 novembre 2017.

Alors que le pays s’y était opposé il y a cinq ans et qu’il instaurait des mesures de restrictions fortes dans les espaces publics et pour les particuliers, volte-face du Ministre de l’agriculture Marc Fesneau ayant annoncé que « tout converge vers une nouvelle homologation. » Une évolution qui suscite craintes et protestations, la molécule controversée restant toujours autorisée dans les champs. Mais études et évaluations étant lourdement remises en cause, une nouvelle validation de dix années par Bruxelles pourrait se voir menacée par une contestation judiciaire.
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