Une circulaire signée par le ministre de l’Intérieur, vient semer le trouble dans les élections municipales du mois de mars. Par une circulaire du mois de décembre 2019, le gouvernement a décidé de demander aux préfets d’attribuer « de manière discrétionnaire » une nuance politique « à chaque liste candidate ainsi qu’à chaque candidat de chaque liste seulement dans les communes de 9.000 habitants et plus ».
Pour l’association des maires de France (AMF) cette décision, est une bonne décision. C’était leur demande depuis quelque temps mais cela concernait seulement les communes de moins de 3500 habitats. “Nous avions demandé à ce qu’on s’arrête aux villes de moins de 3500 habitants. Là, ils sont allés un peu plus loin que ce qu’on demandait, mais on s’en félicite, notamment pour les maires ruraux”, fait-on savoir auprès du HuffPost au plus niveau de l’AMF.
Car si cette circulaire arrive à 3 mois de l’échéance électorale, cela ne semble pas anodin pour les partis de l’opposition. La droite le dénonce, car cela permettrais à ne pas comptabiliser dans les résultats nationaux des différents partis, au soir des élections qui s’annoncent difficiles pour La République en Marche. C’est ainsi plus de 96% des communes qui sont concernées ce qui représente la moitié du corps électoral.