Actualités du 1er juin 2017
1 juin 2017 Share

Actualités du 1er juin 2017

LA REVUE DE PRESSE

Carburant (00’46)

La grève des conducteurs de camions de matières dangereuses (essence, gaz…), lancée il y a six jours par la CGT et qui a entraîné des difficultés d’approvisionnement, prend fin ce jeudi, après «des avancées significatives obtenues», selon la CGT, lors d’une réunion au ministère des Transports.

Emplois fictifs (1’08)

La ministre des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, objet d’une enquête sur l’emploi d’assistants au Parlement européen, a déclaré mercredi qu’elle n’envisageait pas démissionner, tout en affirmant ne pas être « accro au pouvoir ». L’ex-député européenne MoDem, proche du ministre de la Justice François Bayrou, fait partie des 19 eurodéputés dénoncés pour emplois fictifs par une élue Front national, Sophie Montel, dont plusieurs, comme Marielle de Sarnez, ont décidé de porter plainte pour dénonciation calomnieuse. Cette affaire intervient au moment où un autre ministre d’Emmanuel Macron, Richard Ferrand, est mis sous pression par la publication d’informations sur ses activités passées à la tête des Mutuelles de Bretagne et comme député. Pile au moment aussi où le gouvernement se prépare à présenter un projet de loi sur la moralisation de la vie publique, une des promesses du nouveau chef de l’État.

Mélenchon refuse de faire des excuses à Cazeneuve (1’59)

Le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré mercredi qu’il n’était pas question pour lui de faire des excuses à l’ancien Premier ministre et ancien ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qu’il juge responsable de la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse en 2014.
Lors d’un meeting à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, il y a une semaine, Jean-Luc Mélenchon avait accusé ce dernier d’être le « gars qui s’est occupé de l’assassinat de Rémi Fraisse ». « De nombreux journaux ont fait des enquêtes à l’époque, qui ont montré des fautes de commandement et les ordres excessifs qui ont été donnés, dont Bernard Cazeneuve s’est déchargé sur le gendarme qui a tiré la grenade offensive (…) et sur le préfet. Ce n’est pas juste », a-t-il ajouté.

Amnesty International dénonce les entraves au droit de manifester (2’53)

L’état d’urgence, prétexte pour brimer les contestations. C’était un sentiment, c’est devenu une évidence : l’état d’urgence mis en place après les attentats de Paris en novembre 2015 pour lutter contre le terrorisme permet aussi – et surtout ? – d’entraver le droit de manifester. C’est la conclusion du rapport d’Amnesty International rendu public ce mercredi 31 mai, publication décalée d’un mois en raison des élections présidentielles. Il s’appuie sur un constat cinglant formulé ainsi : « l’application de l’état d’urgence et un usage disproportionné de la force ont restreint ce droit fondamental de manière préoccupante ». Un constat relayé par de nombreux médias aujourd’hui, et notamment le site Reporterre qui livre ces chiffres : depuis la mise en vigueur de l’état d’urgence au lendemain des attentats de Paris le 13 novembre 2015, « 155 arrêtés ont été pris pour interdire des rassemblements publics sur le fondement des pouvoirs extraordinaires accordés par l’état d’urgence, et 639 mesures individuelles ont été adoptées par les préfets afin d’empêcher des personnes de participer à des rassemblements ». D’où la question d’Amnesty : « à quel point ces mesures étaient-elles « nécessaires et proportionnées » pour éviter de nouveaux attentats terroristes : l’objectif initial de l’état d’urgence ? » Les premiers signes de ces abus ont été ressentis lors de la COP21 à Paris en décembre 2015. Comme le racontait à l’époque Arrêt sur Image, la grande marche pour le climat ainsi que les actions prévues à l’issue du sommet ont purement et simplement été annulées. Or, à en croire les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, lors d’une émission consacrée à leur livre sur François Hollande, ce dernier leur avait avoué s’être servi de l’état d’urgence pour mettre au pas les écologistes pendant la COP21.

Législatives 2017 (4’44)

Et maintenant un focus sur les prochaines législatives avec Eric Alauzet, député sortant écologiste, candidat à sa propre réélection dans la 2ème circonscription du Doubs.

L’AGENDA CULTUREL

Opération Engrenage : Appel à candidature (44’47)

Le Bastion lance un appel à candidature pour la troisième édition d’ « Engrenage », opération de repérage de groupes émergents en Franche-Comté. Il est ouvert aux groupes ou artistes de Franche-Comté interprétant un répertoire original dans tous les styles des musiques actuelles.Trois groupes seront choisis pour participer à deux journées de rencontres avec des professionnels de la filière nationale en Novembre à la Rodia. (Concerts de présentation, diagnostics scéniques, rendez-vous personnalisés, conseils, retours et propositions d’accompagnement.). Les dossiers d’inscriptions sont disponibles jusqu’au 15 juin sur le site du Bastion.

Exposition  « Lignes, formes, et figures de l’être » (45’21)

A la galerie Pictura du 26 mai au 22 juin. C’est l’occasion de découvrir les peintures de Christian Fridelance et sculptures de Jean-Michel Oudot. Le vernissage de ces œuvres en présence des artistes ce sera le vendredi 2 juin à 18h. Ouverture du mercredi au samedi 10h30 – 12h30 / 13h30 – 18h30 au 65, rue Battant.

Fête du livre jeunesse (45’58)

La 26ème Fête du livre jeunesse de Palente, dont le thème cette année est « Bizarre, bizarre… », se déroule en ce moment et jusqu’au samedi 3 juin. Comme chaque année, la MJC Palente vous invite à venir rencontrer des auteurs et illustrateurs, participer à des débats, visiter des expositions, assister à des spectacles. MJC de Palente (24, rue des Roses).

Biblio Debout ! (46’20)

Autour de ce salon, La Biblio Debout, une Bibliothèque participative et ambulante qui propose de lutter contre le gaspillage littéraire ! Faites don de vos livres afin qu’ils puissent être dévorés par de nouveaux lecteurs.Repartez librement avec vos nouveaux romans,recueils de poésie ou albums de bandes dessinées favoris ! Vendredi 2 et samedi 3 juin sur le temps du salon dans la cour de l’école Jean Zay.

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