10 mai 2017 Share

Actualités de la journée du 10 mai 2017

LE MAG INFOS

Blocus au Lycée Louis Pasteur (1’29)

Le 9 mai, des lycéens de l’établissement Louis Pasteur ont bloqué les accès du lycée pour débattre des élections. Sur les pancartes on pouvait lire : « Profite de cette journée pour échanger, rencontrer, créer, jouer, discuter, réfléchir, agir. » Une action toute symbolique et on ne peut plus pacifiste : leur manière à eux de participer à l’élection présidentielle du 7 mai. L’issu du blocage était moins bon enfant : un reportage d’Emma Audrey.

L’élève du Lycée Pasteur a été relâchée mardi à 18h. Elle est convoquée par la Procureure de la République pour violences et insultes à agent.

LA REVUE DE PRESSE

Manuel Valls « ne remplit pas les critères » pour rejoindre Macron (6’28)

Manuel Valls a annoncé mardi 9 mai qu’il serait « candidat de la majorité présidentielle » aux élections législatives de juin, souhaitant « s’inscrire » dans le mouvement du président élu, Emmanuel Macron. « Ce Parti Socialiste est mort, il est derrière nous », a également affirmé l’ancien Premier Ministre PS, qui estime qu’ « il doit se dépasser. » Suite et fin du feuilleton : Manuel Valls ne remplit pas les « critères d’acceptation » pour obtenir l’investiture de la République En Marche (REM) aux législatives des 11 et 18 juin, a déclaré ce mercredi le président de la commission du mouvement fondé par Emmanuel Macron. La République En Marche doit annoncer jeudi la liste des candidats retenus.

FN (7’52)

Ce n’était pas du bluff. La députée FN du Vaucluse Marion Maréchal – Le Pen a annoncé son retrait de la politique, selon des informations du Figaro confirmées par son entourage à Libération. Un départ envisagé de longue date par la jeune élue, et qu’aura précipité la lourde défaite de sa tante Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

Cécile Duflot veut faire reconnaître les crimes coloniaux de la France (8’17)

La députée Europe Écologie-Les Verts (EE-LV) de Paris Cécile Duflot a déposé ce mardi, à l’Assemblée nationale, deux propositions de loi sur le passé colonial de la France. La première vise à « reconnaître le travail forcé comme crime contre l’humanité », et prévoit des réparations pour les « préjudices en résultant ». La seconde prévoit « réparation des préjudices résultant de la traite et de l’esclavage colonial ». Cécile Duflot n’a pas choisi la date de son annonce par hasard : ce mercredi sera, comme chaque 10 mai, la journée des mémoires et de réflexion sur la traite, l’esclavage et leurs abolitions. Le président sortant, François Hollande, doit y participer avec son successeur, Emmanuel Macron. Lequel a estimé durant la campagne que la colonisation a été « un crime contre l’humanité ». Face aux critiques, il avait ensuite précisé : « Il faut nommer ce qui a été fait de mal, et reconnaître ce qui a été fait de bien. »

Homophobie (9’04)

« En France aujourd’hui, nous ne pouvons toujours pas vivre et aimer librement tels que nous sommes », constate Joël Deumier, président de SOS-Homophobie. L’association publie ce mercredi 10 mai son rapport annuel, unique baromètre de l’évolution de la haine anti-LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans). Le constat est sombre. Elle a reçu 1 575 témoignages d’actes homophobes ou transphobes en 2016, soit 19,5 % de plus qu’en 2015. Les agressions physiques perdurent : 121 cas ont été rapportés. Elles ont lieu le plus souvent dans l’espace public. L’homophobie « au quotidien » persiste également. Elle est d’abord le fait de la famille et de l’entourage proche (15 % des témoignages). Le quartier, le lieu de travail, l’école, les commerces sont également le théâtre d’insultes, de harcèlement, de discriminations et de vexations. Et puis « Internet est un défouloir », résume le rapport. Twitter restait, en 2016, le site dont les contenus sont le plus souvent signalés, mais tous les réseaux sont touchés. Sur Facebook, « il est difficile de s’exposer en tant que personne LGBT : se faire insulter, harceler voire menacer est encore une chose commune lorsqu’on ne prend pas garde à rendre son profil privé », poursuit l’association. Rappelons que le 17 mai prochain sera la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie.

Sources :  Reuters, Libé et l’AFP

L’AGENDA CULTUREL

Lorsque le clown est poésie (11’09)

Pour la première fois sont réunis trois clowns bien connus des scènes de théâtre : Arletti, Zig et Boudu. Trois clowns à prendre au sérieux qui enterrent vite fait bien fait les figures classiques de notre enfance. Cette partition théâtrale de François Cervantes met en scène leur rencontre autour d’un projet commun : tenter de monter Le Roi Lear, de Shakespeare. Le château est édifié en carton et les robes de princesses sont faites de chiffons. Mercredi 10 mai à 19h et jeudi 11 mai à 20h. Organisateur : Les 2 Scènes, à l’Espace (1, Place de l’Europe).

Théâtre toujours : Phéromones (11’49)

Dans un futur indéfini, l’élite manipule le reste de la population grâce à des parfums pouvant provoquer : soumission, désir sexuel, rage, peur… Althéa, fille de bonne famille, se prépare à se marier et ainsi à concrétiser les ambitions scientifiques de sa mère. La jeune fille doute : doit-elle suivre le confortable chemin de sa caste, ou prendre le risque d’aller à l’encontre de l’ordre établi ? La pièce est intitulée « Phéromones ». Ce sera à 20h30 le 12 mai à la salle Jenny d’Héricourt sur le campus de la Bouloie. Une pièce écrite et mise en scène par Anne-Flore Barletta, avec la compagnie Les Fêlés. Le livre qui a inspiré la pièce est disponible, n’hésitez pas à les contacter pour en commander un exemplaire.

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