Actualités du 29 mars 2017
LE MAG INFOS
Meeting de Poutou à Besançon (1’47)
Dans le cadre de l’élection présidentielle, Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste, était présent en Franche-Comté le mardi 28 mars. Au programme : Rencontre avec les salariés de Peugeot devant leur usine à Sochaux à la mi journée et puis Meeting à 20h au Petit Kursaal à Besançon. On l’entend sur les sujets évoqués lors de ces réunions publiques.
3’20 : Lucie militante au NPA, a ouvert le meeting. Elle évoque les difficultés de la candidature de Philippe Poutou, l’ouvrier candidat.
5’58 : Jean Baptiste, étudiant à la fac de lettres et militant au NPA est intervenu sur les mouvements étudiants qui ont eu lieu à Besançon ces dernières semaines.
10’34 : Colette, infirmière, au CHU est intervenue sur la question de la santé, de l’hôpital et sur ce que les personnels de l’hôpital vivent au quotidien.
18’29 : Puis Philippe Poutou a conclu sur les défis à venir et les luttes à mener.
Vous pourrez retrouver l’intégralité du meeting sur la page facebook de Radio BIP et sur le site internet www.radiobip.fr
Suite de l’affaire de l’anesthésiste soupçonné d’empoisonnement (22’59)
La Cour d’appel de Besançon statue aujourd’hui sur le placement sous contrôle judiciaire, sous bracelet électronique ou en détention provisoire du médecin anesthésiste soupçonné de l’empoisonnement de sept patients, dont deux mortels. Son avocat plaide pour son maintien en liberté. Pour lui, « il y a de vraies faiblesses en termes de charges pesant contre lui ». Invité de France 3 il indiquait qu’ « il n’y a pas suffisamment d’indices graves et concordants » dans ce dossier. L’une des thèses des enquêteurs est que le suspect provoquait volontairement des arrêts cardiaques pour pouvoir venir en « sauveur » réanimer les patients.
LA REVUE DE PRESSE
La plus grosse manifestation jamais organisée en Guyane (23’36)
La « journée morte » en Guyane a donné lieu mardi 28 mars à « la plus grosse manifestation jamais organisée » sur le territoire, de l’aveu même de la préfecture. Parmi les manifestants, des enseignants et des avocats. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a annoncé lundi l’envoi d’une délégation de ministres « avant la fin de semaine » en Guyane. Bernard Cazeneuve, a annoncé dans la soirée de mardi que les ministres de l’intérieur et de l’outre-mer, Matthias Fekl et Ericka Bareigts, se rendraient ce mercredi en Guyane pour poursuivre les discussions destinées à trouver une issue à la crise. L’ancienne garde des sceaux, Christiane Taubira, a appelé au « dialogue » avec une « plus grande implication des élus locaux », « sinon le blocage va durer ». L’exécutif socialiste a « incontestablement » agi en augmentant notamment les forces de police et de gendarmerie, a-t-elle relevé. Le défenseur des droits, Jacques Toubon, qui avait formulé en février de nombreuses recommandations pour améliorer l’accès aux droits et aux services publics en Guyane, s’est dit « particulièrement inquiet », dans un communiqué. Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste présent à Besançon hier soir s’est aussi exprimé sur ce sujet
Shaoyo Liu, tué par un policier (26’56)
La mort de Shaoyo Liu, un homme de 56 ans, tué par un policier dimanche à Paris, dans des circonstances encore difficiles à établir, a provoqué des heurts et l’indignation de la communauté chinoise de la capitale, ainsi qu’une vive protestation de Pékin. Leo Takeoshi (Secrétaire Général de l’association Asia 2.0).
L’affaire Rémi Fraisse, victime de violences policières, devant la Cour de Cassation (27’47)
La famille de Rémi Fraisse, le jeune homme tué par la grenade offensive d’un gendarme le 26 octobre 2014 à Sivens (Tarn), ne fait plus confiance à la juridiction de Toulouse pour faire la lumière sur cette affaire. Selon des informations obtenues par Mediapart, alors que l’instruction toulousaine s’achève sans qu’aucune mise en examen n’ait été prononcée, une « requête en renvoi pour cause de suspicion légitime » a été déposée lundi 27 mars à la Cour de cassation par les avocats de la famille Fraisse. L’objet de cette requête de la dernière chance (17 pages dont Mediapart a pu prendre connaissance) est d’obtenir de la chambre criminelle de la Cour de cassation qu’elle constate l’existence d’« éléments objectifs de nature à faire naître un doute sur l’impartialité de la juridiction d’instruction de Toulouse dans son ensemble », et qu’elle désigne une nouvelle juridiction pour reprendre l’instruction de l’affaire Rémi Fraisse.
Macron « remercie » Valls (28’44)
Emmanuel Macron restera « maître des horloges », malgré les éventuels nouveaux soutiens à sa campagne, comme celui de l’ex-Premier ministre Manuel Valls, a assuré mardi le candidat d’En Marche! à la présidentielle. « Maître des horloges », curieux… Emmanuel Macron envoie un message clair à Manuel Valls : « ton soutien, non merci ».
Assurance-chômage : le patronat annonce un accord avec les syndicats (29’34)
Au terme d’une longue journée de négociation, mardi, la CFDT, FO, la CGC et la CFTC se disent prêts à signer un texte de compromis. Seule la CGT juge « peu probable » de signer. L’accord fixe les règles d’indemnisation des quelque trois millions de demandeurs d’emploi qui bénéficient d’une allocation. Les employeurs concèdent une légère hausse de cotisations, mais la majoration des CDD très courts disparaît. Perdants de l’accord, les chômeurs de plus de 50 ans.
Pénélope Fillon triplement mise en examen (30’10)
Soupçonnée d’avoir bénéficié d’emplois fictif à l’Assemblée nationale et à la « Revue des deux mondes », l’épouse du candidat LR est mise en examen pour « complicité et recel de détournement de fonds publics », « complicité et recel d’abus de bien sociaux » et « recel d’escroquerie aggravée ».
Le Roux entendu par la police judiciaire et par l’office anticorruption (30’31)
L’ex-Ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux a été entendu mardi soir à la police judiciaire dans le cadre de l’enquête sur les emplois de ses filles comme collaboratrices parlementaires lorsqu’il était député, rapporte de son côté l’AFP. Bruno Le Roux a été entendu mardi après-midi en audition libre par les enquêteurs de l’office anticorruption (Oclciff) de la police judiciaire à Nanterre. Le Parquet National Financier avait ouvert une enquête le 21 mars dans la foulée de révélations sur l’emploi de ses filles en CDD, alors qu’elles étaient lycéennes puis étudiantes, entre 2009 et 2016, pour un total d’environ 55 000 euros de rémunérations.
Sources : AFP, Libé, Le Monde
La Chronique Ciné du Mercredi (31’43)