Actualités du 15 février 2017
LE MAG INFOS
Manifestation des étudiants de l’UFR SLHS (00’30)
Ce mardi, 18 étudiants se sont mobilisés à l’occasion du Conseil d’Administration de L’Université de Franche-Comté qui devait se tenir. Une mobilisation qui portait sur le refus de la sélection en Master. L’objectif des étudiants était simplement de lire une motion à l’attention des membres du CA, et de demander à ce que celui-ci soit reporté afin que la discussion puisse se dérouler dans le cadre d’un processus démocratique. Face à cette situation, la présidence a choisi la force en faisant appel aux forces de police. Brutalement sortis de l’université avec des menottes dans le dos, ils sont restés en garde à vue jusqu’à 16h30, aujourd’hui. De nombreux soutiens sont venus manifester devant le commissariat bisontin pour demander la libération de ces jeunes gens. Dossier spécial prochainement.
LA REVUE DE PRESSE
Violences policières (bis) (6’42)
Une enquête préliminaire a été ouverte mardi après de nouvelles accusations de violences visant un des policiers déjà mis en examen pour l’interpellation brutale de Théo, a annoncé le parquet de Bobigny.
Décision du Parlement Européen sur le CETA (7’00)
Le Parlement européen se prononce mercredi sur le CETA, l’accord de libre-échange entre l’UE et le Canada. Mais quelle que soit l’issue du vote (que seul Macron soutient ouvertement parmi les candidats) l’intense opposition au traité ne sera pas sans conséquences sur la politique commerciale future de Bruxelles.
Pas de Plan B pour Les Républicains (7’20)
François Fillon est venu mardi à l’Assemblée tenter d’éteindre une nouvelle fronde à droite, excluant toujours son retrait de la présidentielle, «qui créerait une crise majeure» d’autant qu’à ses yeux il n’y a pas de «solution alternative». Le député LR Georges Fenech a fustigé mercredi un « bal des hypocrites » dans son camp, où sa tentative de trouver une solution de remplacement à la candidature de François Fillon à la présidentielle est pour l’heure loin de faire consensus.
Polémique autour d’une centrale nucléaire espagnole (7’52)
La centrale nucléaire de Garoña, près de Burgos, dans le nord de l’Espagne, devra être remise en fonctionnement après plus de quatre ans d’interruption. C’est l’avis que vient de prononcer le Conseil de sécurité nucléaire (CSN), apprend-on mercredi 15 février. Mais quelqu’un veut-il vraiment rouvrir la centrale ? La très polémique décision de l’arrêt de Garoña, la plus vieille centrale du pays, avait été prise par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, peu de temps après la catastrophe de Fukushima. Il avait décidé de ne pas prolonger la durée de vie des centrales après les 40 ans prévus initialement, préconisant une sortie progressive du nucléaire. C’est sur cette politique que vient donc de revenir le CNS, en ouvrant la porte à des prolongements de fonctionnement de dix à vingt ans.
Sources : Reuters