25 novembre – Journée contre les violences faites aux femmes
Les statistiques effroyables en France témoignent de ce fléau. Chaque année, 216 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire intime (mari, concubin, pacsé, petit-ami…). Il s’agit d’une estimation minimale. Parmi ces femmes victimes, 14 % déclarent avoir déposé une plainte en gendarmerie ou en commissariat de police suite à ces violences.
A ce jour, à l’heure ou j’écris cet article, 102 femmes ont été tuées au cours de l’année 2016. Pour que cela cesse, plusieurs associations, dont Osez le Féminisme, œuvrent pour sensibiliser la population contre ce fléau. Pour l’occasion, l’association a organisé plusieurs actions tout au long de la semaine. Le 25 novembre, une chronique spéciale préparée par les membres de l’association a été diffusée sur les ondes de notre radio.
Ecouter la chronique :
Commémoration des victimes
A 18h le même jour, place du 8 Septembre à Besançon, plusieurs associations, dont Osez le féminisme 25, organisaient conjointement une action de commémoration des victimes des violences masculines. Le nom des 102 victimes a été prononcé et une bougie a été allumée pour chacune des femmes mortes sous le coup de leur « conjoints ». Un moment très difficile à supporter. Chaque crime a été décrite, dans un rythme pesant. Plusieurs personnes ont craqué et n’on pas pu retenir leur larmes. Un moment fort mais nécessaire, pour que ces crimes ne soient plus considérées comme des « drames familiaux » ou de « crimes passionnels ». Il s’agit bien de tortures et de massacres envers les femmes. Il s’agit de FEMICIDES. Pour que leur nom ne soit jamais oublié.