Nuit Debout #3
Il s’étaient donné RDV samedi 23 avril 2016 sur l’Esplanade des Droits de l’Homme pour amorcer une nouvelle Nuit Debout. La troisième du genre à Besançon.
Manque de bol, il pleut, et il pleut même des cordes, alors reporter ? se replier ? D’un commun accord, la quinzaine de personnes présentes décident de rester malgré le mauvais temps.
Le programme en est un peu chamboulé mais le groupe s’organise. Atelier dessin de presse avec Rodho, Scène ouverte, criée, Projection de Merci Patron (de François Ruffin), Groupes de discussion, le monde arrive et à 18h une soixantaine de personne investissent l’Esplanade.
Tribune ouverte… Paroles nombreuses…
Des paroles qui vont droit au but dans cette Nuit Debout, la #3, la meilleure !
On entend Noëlle Ledeur du CDDLE, le Collectif de Defense des Droits et Libertes des Etrangers
Elle a rappelé le parcours difficile des migrants, des demandeurs d’asile, des portraits de vie de ceux qui passent par Besançon.
La situation à l’hôpital est évoquée. Ingérable, frustrante sur tous les aspects, spécialement l’aspect humain.
On entend Laurence du CHU Minjoz, elle invite à penser autrement la santé.
Mikaël s’est aussi exprimé pour les cheminots.
Logiques libérales…désastreuses, autant pour les usagers que les travailleurs.
+ de 13000 suppression de cheminots à l’horizon 2020
il demande l’amplification du mouvement de grève.. évoque une action mardi 26 avril et la mobilisation le 28 avril.
Aller au delà des Nuits Debout pour changer les choses, et aller plus loin pour élargir dans les quartiers, dans les entreprises et trouver des moyens d’agir. Le personnel de Ginko qui a déposé un préavis de gréve reconductible était sur l’Esplanade. Lui est conducteur de bus, délégué du personnel CGT, il parle des salaires catastrophiques.Il rappelle aussi que tous les conducteurs et conductrices sont avec Nuit Debout…. et en parle comme le prochain mai 68.
On entend maintenant Cyril, pour le Comité des Intermittents et Précaires. il explique ce qui se passe au niveau de l’assurance chômage qui les précarisent encore davantage. « La Culture ce n’est pas un coût mais un investissement. »
Le dessinateur Rhodo était là aussi pour un atelier « dessin de presse », plusieurs personnes ont pu y participer. L’occasion aussi pour Rhodo de parler de son métier.