La loi « sécurité globale » toujours décriée à Besançon
22 mars 2021
Toufik-de-Planoise (97 articles)
Share

La loi « sécurité globale » toujours décriée à Besançon

Après l’hommage à la Commune jeudi et la marche pour le climat vendredi, la mobilisation de « défense des libertés » clôturait ce samedi une fin de semaine chargée à Besançon. Environ 350 personnes se sont ainsi retrouvées place de la Révolution, afin de protester notamment contre la loi dite « sécurité globale. » Très controversé bien que réécrit, son article 24 vient pourtant d’être adopté par le Sénat. L’occasion pour de nombreuses organisations associatives, politiques, et syndicales, de réaffirmer leur opposition, après les démonstrations de force fin 2020.


« Il ne faut pas lâcher le pavé. »
Les 1 500 manifestants tenant la place Pasteur le 27 novembre dernier sont loin. Ils étaient cinq fois moins ce samedi, bien que toujours déterminés à faire entendre leur voix contre les restrictions touchant les libertés publiques. « Une déception » pour beaucoup, qui avancent souvent un « contexte sanitaire rédhibitoire. » Mais tous espèrent encore peser sur le cours des choses, dont l’aspect législatif. « Tant que le texte n’est pas adopté, tout est possible. Nous étions des milliers à dire non dans la rue, il ne faut pas lâcher le pavé » croit une militante Force ouvrière.

Dans le cortège, la fougue n’a en tout cas pas baissée. Les musiciens de « Solid’s air » et du CIP en tête de cortège donnaient le ton, un gros bloc de gilets jaunes et d’autonomes fermant « radicalement » le défilé. Les slogans hostiles aux forces de l’ordre ont été particulièrement bien accueillis lors du passage à Battant, où certains habitants et commerçants se sont mêlés aux chants. Vers 15h30 les participants « légalistes » décident de terminer à Révolution, une cinquantaine de téméraires étant quant à eux bien décidés à poursuivre sont allés jusqu’au commissariat central.

Ce contenu est sous copyright. Toute utilisation/téléchargement/republication sans notre accord est formellement interdite. Pour toute question concernant le copyright, merci de nous contacter. (Plus d'info : Article L335-2 - Code de la propriété intellectuelle)

Message très important

La rédaction journalistique de Radio BIP / Média 25 risque de disparaître

Sans votre participation, notre équipe de journalistes peut disparaître. Nous sommes un média indépendant, associatif et non profit qui a comme unique angle les droits humains. Zéro publicité et un contenu 100% gratuit et accessible. Notre mission: uniquement vous informer, donner la parole à celles et ceux qui ne l'ont pas et jouer notre rôle de contre-pouvoir dans une société qui devient de plus en plus opaque. En participant financièrement (même 1€ compte) vous faites en sorte que ce travail continue.

Toufik-de-Planoise

Toufik-de-Planoise

Un Ours qui parle, et qui écrit aussi.